Accueil > Le marché immobilier à Marseille > Comment réduire les frais annexes lors d’un investissement immobilier ?

Comment réduire les frais annexes lors d’un investissement immobilier ?

Vous souhaitez placer votre argent dans la pierre ? La première étape consiste à définir votre budget d’investissement. Outre le prix de vente affiché, il faudra tenir compte de tous les frais annexes : frais de notaire, assurances, frais bancaires, coût des travaux… Ceux-ci vont avoir un impact sur le montant de votre achat, mais aussi sur votre rentabilité. Comment les réduire ? Découvrez quelques astuces dans cet article.

Négocier le taux de votre crédit immobilier

Il n’y a pas de secret : pour réduire le coût du crédit immobilier, vous devrez obtenir la meilleure offre de prêt. Voici quelques astuces pour mettre toutes les chances de votre côté lors de la négociation.

Disposer d’un apport personnel

Quelle somme pouvez-vous mettre sur la table ? En disposant d’un apport de départ, vous réduisez le montant de l’emprunt et mettez en avant votre capacité à épargner. De quoi rassurer votre banquier, qui sera plus enclin à négocier le taux du crédit immobilier. Ce n’est pas une raison pour dépenser toutes vos économies ! Conservez de l’épargne afin de pouvoir gérer les imprévus (travaux, loyers impayés, etc.).

Présenter une bonne gestion de vos comptes bancaires

Montrez à votre banquier que vous gérez bien votre argent. Outre vos revenus et l’apport personnel, l’établissement bancaire analysera vos dépenses au cours des derniers mois. Évitez autant que possible les découverts sur votre compte en banque. Pour obtenir un taux à un tarif préférentiel, l’idéal est d’avoir remboursé tous vos crédits à la consommation avant de demander une offre de prêt. Vous l’avez compris, c’est le moment de montrer que vous êtes plutôt fourmi que cigale !

Bon à savoir : Le taux ne fait pas tout ! Souscrire un crédit immobilier engendre de nombreux frais, que vous pouvez également négocier. Tentez d’obtenir une réduction sur les frais de dossier et n’hésitez pas à déléguer l’assurance emprunteur, l’assurance groupe proposée par la banque étant souvent onéreuse.

Faire des économies sur les frais de notaire

Les frais de notaire sont loin d’être anodins puisqu’ils représentent environ 7 – 8 % du prix d’achat. Ils comprennent des taxes dues à l’État et les honoraires du notaire, calculés selon un barème. S’il n’est pas possible de négocier les frais de notaire, il existe quelques astuces pour réduire sensiblement la note.

Déduire les meubles

Les frais de notaire représentent un certain pourcentage du prix de vente. Si le bien convoité possède déjà des meubles, vous pouvez les déduire du prix auquel vous l’avez acheté. Cette mesure ne concerne pas le mobilier encastré. À la clé, plusieurs centaines d’euros d’économies. Au moment d’estimer le prix des meubles, n’oubliez pas d’appliquer un coefficient de vétusté pour ceux qui ne sont pas neufs.

Bien choisir son notaire

Les émoluments du notaire sont calculés à partir d’un barème fixe. Néanmoins, s’il le souhaite, ce professionnel peut accorder une petite remise à ses clients. Celle-ci ne peut pas dépasser 20 % du montant de ses honoraires et concerne uniquement les transactions d’une valeur égale ou supérieure à 100 000 euros.

Opter pour un logement avec un bon DPE

Si vous ne souhaitez pas puiser dans votre épargne dans les quelques années à venir, n’investissez pas dans une passoire thermique ! À partir du 25 août 2022, les bailleurs n’auront plus le droit d’augmenter le loyer d’un logement classé F ou G. En 2025, les maisons et appartements notés G ne pourront plus être loués. En 2028, ce sera au tour des biens immobiliers classés F, puis de ceux notés E en 2034.

Pour ne pas devoir vous lancer dans des travaux de rénovation énergétique dans les années à venir, mieux vaut donc privilégier les logements avec un bon DPE. À défaut, vous pourrez toujours tenter de négocier le prix d’achat pour inclure ces frais supplémentaires. À partir du 1er septembre 2022, les propriétaires seront obligés de fournir un audit énergétique mentionnant, entre autres, une estimation du coût des travaux d’amélioration énergétique. Pour l’instant, cette mesure concerne uniquement les maisons individuelles et les immeubles en monopropriété. Pour en savoir plus sur l’audit énergétique, cliquez ici.

Acheter dans le neuf

Acheter un logement neuf fait partie des options à considérer pour réduire le coût des frais annexes. Dans le neuf, les frais de notaire se limitent à 2 – 3 % du prix d’achat du bien immobilier, ce qui vous permet de réaliser de belles économies dès la phase d’acquisition. Ce type de bien est plus cher à l’achat : consultez les pages de sites dédiés à l’immobilier neuf comme SeLogerneuf ou Superimmoneuf pour un aperçu des prix par région. Vous y trouverez des programmes immobiliers neufs dans toute la France, réalisés par les plus grands promoteurs. Ne vous arrêtez pas au prix ! Un logement neuf se révèle plus économique sur le long terme. En effet, vous n’aurez rien à débourser pour les travaux. Les équipements sont couverts pendant deux ans par la garantie biennale. En cas de dommage au niveau du gros œuvre, la responsabilité incombe au promoteur pendant 10 ans. Quant au DPE, il est excellent, puisque le logement neuf répond aux dernières normes environnementales. Les biens immobiliers dont le permis de construire a été déposé à partir du 1er janvier 2022 respectent les exigences imposées par la RE2020.

Faites estimer votre bien
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires